1610. — 5 JANVIER.
Orig. — Papiers provenant des anciennes archives de Lyon. Copie transmise par M. Dupasquier. I
A MONSR UHALINCOUBT,
CHEVALIER ne Mns cannes, CAPITAINE on cmouAm n uomms nmnmns ma Mes onnomuuczs,
GRAND MAn¤scaA1, ma Mns roms nr Mou LIBUCTENANT ceivsnm, AU couvnuunmmvr on
LYONNAIS. ‘
Mons' d'Halincourt, Le s' du Bourg m'a faict icy la mesme plaincte
qu’il vous avoit faicte par delà, et dont vous m’avés escript, que les
habitans de ma ville de Lyon pretendent de ne plus bailler de logis
pour les capitaines et soldats des compagnies de son regiment qui
sont en la dicte ville ; ce qui seroit contre toute raison, et ce qui est
observé par toutes les autres villes où il y a garnison de gens de
guerre. Pour ceste occasion, vous leur ordonnerés de ma part qu’ils
i ' ayent à continuer les logemens qu’ils ont tousjours donnez jusqu’icy
aux dicts gens de guerre ; et, s’ils ont à proposer sur ce quelque raison
et excuse, me la faisant entendre, je leur y feray pourveoir. Mais pour
cela je ne veux pas qu’il soit aucunement discontinue de loger les dicts
gens de guerre, comme ils ont tous_]ours este depuis quilssont en la
dicte ville, et tiendrés la main de vostre part à ce que ma volonté
soit eflectuée. Sur ce, je prie Dieu, Mons' d’Halincourt, vous avoir
en sa saincte garde. Escript à Paris, ce v° janvier 1610.
l ‘ I Forcer. 1610. — 8 JANVIER. Orig. — Fonds Béthune, Ms. 9285. fol. 7. V A MONS" DE BREVES. i CONSEILLER un mos cossnn, D’ESTAT mr mou AMBASSADEUR A noms. Mons' de Breves, Tay cy-devant, pour bonnes considerations, escri pt à Nostre Sainct Pere le_Pape, à ce qu’il luy pleust accorder la reunion