Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/852

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DE HENRI IV. 835 faire tout ce que vous jugerés estre à propos pour son bien et mon contentement. Mais surtout que ce soit de façon que ny le prince, ny pas une de ses femmes nlen sçachent rien ; m’asseurant que vous ferés 0 ce convert e, se on mou in en ion, avec ce e Vous ira ce l' lli abl l t t qu d porteur de ma part, m’empeschera’ de vous faire la presente plus longue. Asseurés-vous seulement que je tiendray ce service aussy agreable que nul autre que vous me puissiés fair, et que je le reco- gnoistray aux occasions. A Dieu, Mons' de Berny. ' HENRY. Escrivés—moy amplement de toutes choses, de ce que l’on dit d’elle et que on la trouve. - _ 1610. — lô FÉVRIER. Orig. — Archives municipaleslde Bordeaux. Copie transmise par M. le secrétaire général de la ville. _ A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES JUBATS DE NOSTRE VILLE DE BORDEAUX. Tres chers et bien amez, Ce a esté avec juste cause et raison que vous avés plainct et' regretté nostre cousin le s" d’Ornano, ayant bien merité cela _de vous, tant pour le bonheur qu’il vous a procuré pen— dant qu’il a esté en sa charge, que pour l’afl’ection particuliere qu’il vous a tousjours portée ; laquelle il a bien tesmoignée en ces derniers jours aux allaires que vous avés eus par deçà. Nous nlavons au reste pas voulu avoir moindre soing de vous en ceste occasion, que quand nous l'envoyames par dela premierement, ayant pourveu de la charge qu’il y tenoit le s' de Boquelaure, duquel vous devés esperer et être surveillée plus sûrement durant l’ab gnement de la princesse de Condé conti- sence de son mari. nuait à entretenir Henri IV, surtout de- ’ ll semble qu’une certaine incohérence puis que la tentative d°évasion organisée . de style, qu’on peut remarquer dans cette par le marquis de Cceuvres avait échoué. lettre, tienne au trouble d`âme ou l'éloi- 105.