Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/854

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DE HENRI lV. . S37 [1610. —vE11s LE 20 FÉVRIER].] Orig. autographe. -`Arch. du château de Villehon, copie transmise par M. Louis Paris. i à A MONS? DE PBEAUS. _ Préaus, J’escris à mon bel ange : faites luy tenir ma lettre, si vous pouvés. Puisque Girard et nostre hostesse y vont, ils ne peuvent re- fuser de mlobliger en cela de les bailler, tous aultres'n10yens-m’es- . tans interdicts ; priés-en l.’une de ma part, et le commandés à l’aultre. Renvoyés-moy celles que je l11y ay escriptes, que llon ne luy a bail- . lees. J'est1me que ce porteur ne trouvera poinct le marquis? là, c’est POl1l`(I1.lOy jê HC llly CSCI‘lS PO1HCt. JB Cl’OlS qllê li? PHPÉGHICUÉ de HOSÈPB ` l’o113 suivra de pres celuy du marquis’*; alors vous pourrés juger des intentions des Archiducs. Les pere et tante ontiparlé à Pecusâ; ils me donnent bien de la peine, ear ils sont froids plus que la saison ; mais mon leu les degele dés que j’en approcheô. Mandés-moy le plus de ' ~Dans Fitinéraire du prince de Condé, . ‘ C’estl’ambassadeurdes Archiducs à Pa- rédigé par Virey, son secrétaire, on lit, à ris, appelé dans une autre lettre Pecquius. la fin de son séjour à Bruxelles : « Auquel ° Le Roi ne cessoit d'entretenir de la lieu il partit pour Milan le 22 février, princesse de Condé le connétable son jour de lundy au matin. » La mention qui père, et la duchesse d’Angoulême sa tante, est Faite ici de la nouvelle très-prochaine ce qui les mettait dans un embarras dont du départ du prince indique donc la place ils cherchaient à se tirer par des moyens de cette lettre au 20 février. i évasils. Nous trouvons déjà, ala date du nl ; ’ Le marquis de Cœuvres. janvier, cette lettre du connétable à M. de “ C'est le prince de Condé que Henri IV Préaus : . désigne ainsi. « Monsieur, je suis si certain de l’afl’ec— ‘ Le marquis de Cœuvres ne partit « tion que vous me portés, que je ne veux qu’après le prince de Condé, mais im- npoinct revocquer en doubte les assen- médiatement. C’est ce que nous apprend nances qui m’en ont esté données par le cardinal Bentivoglio, témoin oculaire ¤Girard, mon secretaire ; lequel je ren- de ce qui se passait alors à Bruxelles : « voie delà, et luy ay ordonné de vous « Doppo la partita del Condé, `segui « communiquer le subject de son voyage, poi quasi subbito quella di marchese cli cet s'y conduire en toutes choses selon Cœuvres. » I I « que M. de Berny et vous luy conseillerés.