Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/86

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72 .LETTPtES MISSIVES i d’hostel, et par vostre lettre du 118 'novembre dernier, si les moyens ' ne m’en estoient ostez, puisque les dicts juifs se sont retirez des terres de mon obeîssance et protection, comme j’ay recogneu par les infor- mations et enquestes que mes ofliciers en ont faictes par mon comman- dement et les, proces-verbaux qu’ils m’en ont envoyez. De quoy mlas- seurant que vous aures sub_]ect de demeurer tres satisfaict, Je ne vous feray la presente plus longue : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vousl ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le ll.]? janvier 1607.

HENRY.

1607. — 6 Jsmvma. — I". Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange.

[AU DUC DE MANTOUE.]

Mon Cousin, Les tesmoignages que j’ay rendus à ma sceurl `la duchesse de Mantoue de l’affection que je porte à tout ce qui vous appartient estans deus à la proximité du sang dont vous m’attouchés et la Ptoyne ma femme, il n’estoit point besoin de nfen faire les remerciemens contenus en vostre lettre du XXlV° novembre ; car comme _j’estime vostre inclination à nous aimer, je veux en toute occasion vous faire paroistre le ressentiment que j’en ay et le desir de m’en 'retrancher. Faites-en donc estat, comme je vous en prie, et Nostre Seigneur qu’il vous tienne en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le v]°jour de janvier 1607. ' . HENRYR _ ’ Le manuscrit porte, mu tante, par une . depuis son mariage avec Marie de Médicis, erreur facile à corriger, puisque Éléonore sœur de cette princesse. Quant à la mère `de Médicis, duchesse de Mantoue, est . du duc de Mantoue, elle était morte en constamment appelée ma sœur parHenrilV 1 5g!;.