DE HENRI IV. 857 i ` [1610.] — 12 Mans. i Orig. autographe. — Collection de M. Feuillet de Conches. [A LA REINE.] __ - Mon cœur, .l’eus hyer force plaisir à la volerie, et espere en avoir aujourd’huy au chevreul et au sanglier. L’exercice de 'ouir le pere Coton est propre pour Paris ; mais je crains bien que la pluspart de la bonne compagnie qui l’0yt n’y va avec intention d’observer son dire ; car l’on a beau préscher à qui n’a cure de bien laire. Pour ce 1 que vousa dict m' de Fonteyne, je suis en la main de Dieu, qui fera ~de moy ce qui luy plaira. Bon jour, mon cœur ; je vous baise cent mille fois. Ce 1:1]** mars., HENRY. _ 1616. — 16 Mans. — I’°. . _ ‘ O1 ig.— B. I. Fonds Béthune, Ms. 9285, fol. 21. i A MONS" DE BREVES CONSEILLER EN MON CONSEIL D'ESTAT ET MON ÀMBASSADEUB À ROME. _ Mons' de Breves, Il importe à mon service que le primicieriat de Feglise de Metz, qui est maintenant vacant, ou prest à vacquer, tombe en mains de personnes dont la sullisance et affection me soyent cogneues, pour tenir le premier rang au chappitre de la dicte eglise. C’est pourquoy la dicte dignité estant en la collation de Nostre Tres Sainct Pere le Pape ; et desirant que .... Valladier, grand vicaire de Metz, en soit pourveu, _j’en ay faict parler au nonce de Sa Saincteté, qui en escrit par delà, et vous fais ceste—cy afiin que vous y employés I comme en chose qui regarde mon dict service et contentement. Je prie Dieu, Mons' de Breves ; qu'il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le xv_]° jour de mars 1610. HENRY. — — saumur. LETTRES DE HENRI IV. — Vil. I08
