Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/899

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882 LETTRES MISSIVÉS em pescbé de tester. Au moyen de quoy vous ne fauldrés d'en parler au cardinal Borghese, suivant la lettre que je luy en escris, et faire pour ce regard tous les oflices que vous jugerés convenables. Car la succession delaissée en Avignon par le dict archevesque, montant à ' plus de quatre-vingt mille escuz, il sera aisé de donner quelque con- tentement à ses pauvres serviteurs, que j’auray à plaisir d’estre favo- rablement traictez en cest endroict : priant Dieu, Mons" de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le vnf jour d’avril 16 to. _

HENRY.

, nauranr. 1610. — 13 Ava1L.—I'°. ` , Minute. —B. I. Fonds Saint-Germain-Harlay, Ms. 229-3, fol. 32. p • [A M. DE BUSSY.] M ons'" de Bussy, J’ay respondu le cinquiesme de ce mois à vos lettres du Vllje, xxvnf et dernier du passé par le capitaine Boquelaure, comme je leray par la presente à celle du vf du present, de laquelle Franche- mont a esté porteur, qui arriva icy le x_]°. Jlay esté bien aise de sçavoir Paccommodement de la brouillerie d’Utrecht, et le suis encore pl11s de l’entier ellect et accomplissement d’iceluy ; de quoy je m’attends d’estre faict certain par vos premieres ; mais je suis marry et sy peiné du retardement de leur ambassadeur, comme de Yincertitude et man- quement de leur pouvoir, pour advancer la resolution des alïaires A qui se presentent. Car ce pendant que nous consulterons et delibe— rerons, nos adversaires acquerront un tel advantage sur les princes que nous voulons proteger, que je crains que nous arrivions trop tard à les secourir et que ne facions rien qui vaille. Je recognois desjà du refroidisseinent à ce roy de la Grande Bretagne, comme s’il avoit regret de s’estre engagé à leur faire secours. Toutestois, je ne me . descouvris à Winoul et aultre, car cela estant sceu nuiroit plus qu’il - ne serviroit à nostre dessein. Bief, le party imperialiste se renforce I