Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/906

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'— DE HENRI IV. I ~ 889 ' 1610. — 25 Aven,. r — Cop. — B. I. C&l‘ÈODS d8S autographes. ' e AU CAPPITAINE HAMES, _ commsnaur um : coiuvacme roma Mcm sxmvmn en pmnniu. ` Cappitaine Hames, Ayant ordonné que vostre compagnie, qui est a Rue, ira tenir garnison en ma ville de Montreuil, vous ne fauldrés, aussy tost que vous aurés l’aict monstre pour le deuxiesme mois de la presente année, à la faire marcher et conduire au dict Montreuil, où _]`ay donné ordre qu’elle sera receue sans dilliculté. Escript à Paris, le xxvç jour d’avril 1610.,, ` I HENRY. ` ‘ i nnutuvr. 1610. — 28 Aven,. Imprimé. — Ambassades de M. de la Boderie en Angleterre, t. V, p. 200. q ' A M. DE LA BODERIE. Mons' de la Boderie, J’ay dilieré de respondre a vos lettres du Xllle n `_ du mois passé et du 1°’ du courant, _jusqu’à ce que _j’aye pris une bonne ` et entiere resolution sur le contenu d’icelles. Je persiste à me louer des propos aimables que le roy de la Grande Bretagne, mon bon ' frere, vous a tenus et donnez au faict du prince de Condé ; reco- gnoissant de plus enplus par iceux la sincerité de son amitié et le juge- ment qu’il fait de la mauvaise et déloyale procedure qu’y tiennent les Espagnols, et qui m'oblige au ressentiment que j’ay deliberé leur faire cognoistre, par e1l’ects aussy notables que leur perfidie est no- toire ; car ils continuent, pensant à me faire despit, à le traiter et ca- resser à Milan le plus favorablement qu’ils peuvent, où vous aurés sceu qu’il est enfin arrivé par le chemin d’Allemagne, le dernier mars. Ils se veulent venger de 1’alliance que j’ay contractée avec le duc de Savoye, croyans qu’elle n’est à aultre lin que pour porter dommage a leur estat d’I_talie, et se persuadant que la retenue du diet prince a ma _ devotion me retiendra d’entreprendre quelque chose qui les puisse LETTRES DB HENRI IV •—•VII. 1l2