Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/911

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LETTRES MISSIVES
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aurés recogneu ce qu’ils diront sur vostre proposition, et que vous Serés en estat de finir le traicté, et je Vous feray encore Sçavoir ma ' seconde volonté devant vostre retour. Ce pendant je prie Dieu, Mons' de la Boderie, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxv11_]° jour d’avril 1610.

HENRY.

. ne 1v1aurv11.1.1:. _ [IGIO.] — 29 Aven,. Orig. — B. I. Ms. 9079, fol. 127; — et Suppl, fr. Ms. 1009-3. D A MON COMPERE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, .l’ay accordé à Spondillan, qui vous rendra ceste- ' cy de ma part, de vous aller trouver pour apprendre de vos nouvelles _ et m'en rapporter, et vous rendre ceste lettre que madame la Princesse, vostre fille, vous escrit, que j'ay trouvée dans un paquet que _i’ay ou- vert. Par celles que _j’ay de Preaux, qui est arrivé à Bruxelles depuis . peu de jours, il me mande qu'elle esperoitbien de ses affaires ; de q'|lOy je miesjouis avec Vous, pour le contentement que vous en rece- ' vrés'. Souvenés-vous de bien faire mettre en haleine les chevaux que ‘ On a vu ci dessus que l’on avaitirrité à la princesse, et faisoient telles lettres la princesse, au point de la décider à une qu'ils vouloient, parce que le bon seigneur ` demande en séparation. Le 12 mai, le ne sçavoit ny lire ny escrire.» Ceci rap connétable écrivit encore au prince son pelle le mot de Henri IV : «Avec mon I gendre pour le prier, en conséquence de connétable qui ne sait pas lire, et mon s. _ ce désir, de permettre que sa fille se re-_ chancelier qui ne sait pas le latin, je fais tirât auprès de lui, où elle n’aurait que I ce que je veux. » En recherchant dans les de bons conseils, et où elle consolerait’sa` riches collections manuscrites, aa sont vieillesse. Cette lettre du connétable est à conservées un certain litombre de lettres remarquer par une note, d`écriture con-, du père et du fils de ce connétable, nous temporaine, se rapportant aux mots a des n’avons en effet trouvé aucune lettre écrite mauvais et rudes traitemens qu’elle a re- de sa main. ll ne faisait qu’apposer sa ceus de vous. 11 « C’estoient des meschans signature. ‘ qui estans gaignez imputoient ces plainctes