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TABLE DE PLUSIEURS LETTRES
DATES. | LIEUX DE LA DATE. | ADRESSES des lettres. |
SUJETS DES LETTRES et sources. |
1606. | |||
24 novembre. | Fontainebleau. | A M. de Bellièvre. | MM. de Sillery et de la Varanne ont ordre de communiquer à M. de Bellièvre une affaire que le Roi lui recommande très-particulièrement.
Orig. autographe. — Musée Britannique, Mss. addit. n° 5473, 4, lettre 25. |
Dans les dix derniers jours de décembre. | A M. d’Alincourt. | Avis de la recommandation adressée au cardinal Borghèse, en faveur du sieur de Benoist. (Voir la lettre au cardinal, ci-dessus, p. 64.)
Cop. — Archives de M. le marquis de la Grange. | |
Décembre. | Au même. | Recommandation de parler au cardinal Borghèse en faveur du sieur de Benoist, afin qu'on continue de lui payer les appointements qu'il touchait du Saint-Siége pour ses services.
Ibidem. | |
Aux Grisons. | M. de Caumartin est chargé de demander aux Ligues suisses une levée de dix mille hommes. Le Roi espère que les Grisons contribueront volontiers à cette levée ; toutefois, il ne voudrait pas qu’elle pût préjudicier à leurs affaires.
Ibidem. | ||
[1607.] | |||
Commencement de l’année. | Avis, à des alliés et confedéres, du départ de M. de Refuge, envoyé en Suisse comme ambassadeur, en remplacement de M. de Caumartin. Assurances d'amitié.
Ibidem. | ||
1607. | |||
6 janvier. | Paris. | Au cardinal de Joyeuse. | Accusé de réception de plusieurs lettres du cardinal, de divers points de sa route. Plaintes des mesures du vice-légat d’Avignon au sujet du pont de cette ville ; désir du Roi de concilier en tout ses droits avec les égards pour le Saint-Siège. — Sur l’entrevue du cardinal avec le duc de Savoie, plaintes du caractère artificieux et changeant de ce prince. — Quant au duc de Mantoue, que le cardinal a visité ensuite, le Roi sait ses bonnes intentions et désire les reconnaître en aidant à la fortune des princes ses fils. |
Le cardinal sera tenu au courant de la situation réciproque du Pape et des Vénitiens, par les ambassadeurs de S. M. à Venise et à Rome ; mais il est nécessaire de l’informer auparavant de tout ce qu'on a appris là-dessus. Le Pape a fait connaître à M. d’Alincourt sa disposition a un accommodement, dès que la République lui donnera une juste satisfaction. S. S. revient donc sur sa résolution de ne traiter l’affaire que par voie indirecte, et veut bien négocier à l'amiable avec les ambassadeurs de la seigneurie, dès que le Roi se portera garant des intentions des Vénitiens. Mais il faut que S. S. renonce à exiger avant tout le rétablissement des ordres religieux bannis du territoire de Venise. Quant aux deux prêtres emprisonnés, la République s’en |