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Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/335

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CHAPITRE V PASSAGE DE LA THÉORIE DE HELMIIOLTZ A CELLE DE MAXWELL 278 . — Pour se rendre compte de la façon dont on peut pas- ser de la théorie de Ilelmholtz à celle de Maxwell, qui n'en est qu'un cas particulier ou plus exactement qu'un cas limite, il faut connaître les diverses hypothèses faites au sujet du magnétisme induit et de la polarisation diélectrique. Le présent chapitre est intimement lié ou chapitre III de la première partie où j'ai exposé des idées analogues à celles de Ilelmholtz sous une forme diffé- O rente. Avant d'aborder la question de la polarisation diélectrique, rap- pelons les théories du magnétisme induit. Nous commencerons par celle de Poisson, la plus importante au point de vue de ce qui va suivre. Mais comme les calculs ont été exposés en détail dans la première partie de ce volume (nos 52 à 59), nous nous bornerons à rappeler succinctement les résultats. Je dois avertir toutefois que la théorie exposée dans les numéros cités, 52 à 59, se rap- portant plus particulièrement aux diélectriques, il faut, pour en déduire la théorie du magnétisme qui n'en diffère pas au point de vue mathématique, changer quelques-unes des notations. C'est ainsi que ce que j'ai appelé et h dans ces para- graphes s'appellera ici 7. et 2. En effet U représentait le poten- tiel électrique ; il doit être remplacé ici par le potentiel magné- tique dont les dérivées changées de signe ne sont autre chose que les composantes de la force magnétique. De même ce que nous appelions K s'appellera ici μ. 279. Induction magnétique. — Poisson attribue les phéno-