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Page:Henri Poincaré - Électricité et optique, 1901.djvu/628

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3° On peut supposer qu'elles ne contiennent que des dérivées du premier ordre ; si en effet on suppose que la perturbation varie très lentement, c'est-à-dire qu'elle est à très grande lon- gueur d'onde, les dérivées d'ordre supérieur seront négligeables : si donc les équations étaient compatibles avec les principes, elles ne cesseraient pas de l'être quand on les réduirait à ceux de leurs termes qui dépendent des dérivées du premier ordre. Supposons donc remplies les trois conditions énoncées plus haut. Pour former les équations nouvelles, nous reprendrons les équations de Hertz et nous ajouterons respectivement aux pre- miers membres des trois équations du premier groupe les termes complémentaires, ARj, AR2, AR3. Nous ajouterons de même respectivement aux premiers mem- bres des trois équations du second groupe les termes complé- mentaires. AS,, AS2, AS3. Nous avons obtenu le principe de la conservation du ma- gnétisme en opérant sur les équations du premier groupe, les dillérentiant respectivement par rapport a .r, y et £ et ajou- tant. En opérant de cette manière on retrouvera l'équation de la conservation du magnétisme, mais avec le terme complé- mentaire le principe de la conservation du magnétisme exige donc que de même le principe de la conservation de l'électricité exige que -