une grande âme est au-dessus des atteintes d’une force aveugle et stupide.
À côté de lui, nous voyons M. Becquerel qui a ajouté de nouveaux rayons à la gloire de sa dynastie.
Mais je n’en finirais plus. Contentons-nous d’une sèche statistique et constatons que l’Académie des Sciences compte actuellement 26 de nos Camarades ; nous en trouvons également à l’Académie Française, à l’Académie des Inscriptions, à l’Académie des Sciences Morales, car nous avons aussi des archéologues, des économistes ; nous avons même des philosophes, M. de Freycinet, par exemple, comme nous avons eu autrefois Auguste Comte et Jean Reynaud.
Quant à l’avenir, nous pouvons avoir confiance, à la condition que notre enseignement conserve son caractère essentiel. Sans doute des progrès sont possibles et désirables, mais il faut que la grande pensée qui a présidé à la création de l’École ne soit pas méconnue. La Science a grandi et cependant nous n’avons toujours que deux ans pour apprendre, de sorte que nos richesses