Page:Henri Poincaré - Théorie mathématique de la lumière, Tome 1, 1889.djvu/212

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
198
THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

lèle au plan de l’onde. Nous savons que ne dépendent alors que de et de et qu’il résulte de la condition de transversalité que est identiquement nul. La densité étant supposée constante à l’intérieur d’une sphère de rayon égal au rayon d’activité moléculaire, sera indépendant des déplacements et sera seulement fonction des coordonnées de la position d’équilibre de la molécule considérée. Comme nous voulons seulement pour le moment faire voir l’influence de la périodicité et montrer qu’elle suffit pour expliquer la dispersion nous supposerons pour simplifier, que est une fonction périodique de seulement, et par conséquent qu’on la peut développer en série trigonométrique. Nous poserons

Démontrons que la condition nécessaire et suffisante pour qu’une fonction périodique soit la dérivée d’une fonction périodique est que la valeur moyenne de soit nulle. Pour cela développons en série trigonométrique, nous aurons

Si nous donnons à toutes les valeurs possibles, les fonctions sinus et cosinus qui entrent dans ce développement prendront une infinité de valeurs comprises entre et la valeur moyenne de ces fonctions sera donc nulle, et, par conséquent, la valeur moyenne de se réduit à L’intégrale indéfinie de sera

Quand la valeur moyenne de est nulle, cette intégrale est une fonction périodique de La condition énoncée est donc