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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

ces quantités, c’est-à-dire à une fonction linéaire de et de leurs dérivées.

D’ailleurs, dans certains cas, cette fonction se simplifie. Si d’abord nous prenons le plan de l’onde pour plan des les dérivées par rapport à entreront seules dans les milieux isotropes. De plus ne contient ni ni En effet, les équations du mouvement ne doivent pas changer quand on y remplace et par et Si l’on fait cette substitution dans l’équation (3), le premier membre ne change pas ; l’ensemble des deux premiers termes du second membre conservant aussi la même valeur, il faut que ne change pas. Cette dérivée, et, par suite ne doivent donc pas contenir Un raisonnement analogue montrerait que ne doit pas contenir Par conséquent se réduit à une fonction linéaire de et de ses dérivées. Encore toutes les dérivées n’entrent pas, car l’origine étant centre de symétrie, les équations ne doivent pas changer quand on change les signes de ce qui exige que les dérivées d’ordre impair disparaissent de et, par suite, de

141. Cherchons l’intégrale de l’équation (3) dans le cas d’une onde plane se propageant dans un milieu isotrope. Les dérivées de par rapport à et à étant alors nulles, se réduira à une fonction linéaire de et des dérivées de d’ordre pair par rapport à En négligeant les dérivées d’ordres supérieurs au troisième, nous aurons

et, en portant cette valeur de dans l’équation (3) elle