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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

Supposons maintenant le plan imaginaire. L’équation de ce plan pourra se mettre sous la forme les plans et étant les plans bissecteurs du plan imaginaire et de son conjugué. Prenons pour plan des pour plan des l’équation du plan de l’onde devient

La condition donne, dans ce cas,

relation qui montre que le rapport est imaginaire. À cause de la périodicité du mouvement lumineux on a

et la condition donne

Il en résulte que doit être plus grand que La solution de la première équation du mouvement est

En en prenant la partie réelle, on obtient, pour le déplacement suivant l’axe des

On aurait deux expressions analogues pour les composantes et du déplacement suivant les deux autres axes.