tiellement occupée par l’écran. Il admet que et sont
nuls sur l’écran et ont même valeur, sur les portions éclairées
que si l’écran n’existait pas.
Ces hypothèses ont été contestées à différentes reprises : en particulier par Poisson. Poisson prétendait qu’on devait aussi observer des franges à l’intérieur de la sphère la présence de l’écran altérant le mouvement à l’intérieur comme à l’extérieur de . Nous avons dit déjà que cette conclusion n’est pas légitime (94).
On a cru quelquefois observer des franges à l’intérieur de c’est-à-dire en-deçà de l’écran. Mais Fresnel avait bien vu que ce n’était qu’une illusion due à la loupe avec laquelle on examine les phénomènes.
Cet emploi de la loupe est d’ailleurs parfaitement permis. Que suffit-il en effet de faire pour le légitimer ? il suffit de montrer que la loupe ne produit, entre les rayons qui la traversent, aucune différence de marche nouvelle.
Or, soit (fig. 23), un rayon réfracté. Le temps que met la lumière pour parcourir ce chemin est un minimum par rapport au temps qu’elle mettrait à parcourir un chemin infiniment voisin ce temps est fonction de deux variables, par exemple, les distances des points et à l’axe Puisque