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Page:Henri de Latouche Olivier 1826.djvu/52

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OLIVIER.

qui paraissaient choquantes à l’excès. Peut-être y aurait-il quelque exagération à dire que l’acharnement de sa haine pour Olivier l’aveugla au point de lui faire abandonner la réserve politique qu’elle avait gardée si long-temps, et qui lui avait d’abord si bien réussi ; mais il paraît certain que c’est l’impatience de son ressentiment qui l’entraîna à braver comme elle le fit tous les usages reçus, en se montrant dans la société où elle ne pouvait faire un pas sans exhaler contre lui son courroux, dont l’expression constante et monotone devenait véritablement fatigante. La méchanceté ne trouve d’écho que lorsqu’elle est habile, et elle cesse d’être habile quand elle est opiniâtre. On ne sait si madame de B. parvint à ranger beaucoup de femmes dans son parti, mais on peut assurer que fort peu d’hommes marchèrent sous sa bannière. Quelques-uns