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OLIVIER.

vous le signaler. C’est toujours un soin pénible à prendre que celui qui m’attire auprès de vous, et il a fallu toute la ferveur de mon amitié pour me déterminer à cette démarche dont tous les inconvéniens sont pour moi seule, veuillez donc m’écouter, et vous me jugerez ensuite.

Vous aimez M. de R., Emilie… — Mais qui peut vous l’avoir dit, et qui peut avoir ainsi le droit de scruter les secrets sentimens de mon cœur ? — N’entreprenez pas de le cacher, ma chère, vous aimez M. de R. Je vous le répète, j’en ai la preuve ; je sais aussi qu’il vous adore ; je sais tous les soins qu’il vous rend, et malheureusement d’autres que moi, sans être si bien informés, en ont appris sur cela plus qu’il ne conviendrait. Comme on n’ignore pas qu’il est depuis long-temps fort assidu, on commence à se