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de l’abbaye de pontigny.

sous, monnaie de Provins. Bura, son épouse ; Godewin, Sédeline et Luquette, leurs enfans, jurèrent, entre les mains de Guy, seigneur de Maligny, qu’ils observeraient cet engagement. Il en dressa un acte, et y apposa son sceau (1227). Marc, chevalier de Percey, fit don de ce qu’il possédait vers la fontaine de Ligny-la-Ville, et sur lequel on était en contestation. Guillaume-le-Beau, de Percey, agit avec la même loyauté, pour des biens qu’il avait à Percey et sur lesquels s’étaient élevés des différends. Milet, aussi de Percey, fils de Gaultier ; Itier, son frère ; Ermensande et Aaline, ses sœurs, donnèrent également à Dieu et à la bienheureuse Marie de Pontigny, pour le salut de leurs âmes et de celles de leurs ancêtres, dix arpens du bois de Vansilvain, ou Val-Servin, et vendirent le reste à la même abbaye huit sous l’arpent, monnaie de Provins (1221). Robert,seigneur de Percey , approuva ce don qui était de sa mouvance. Ce prix de l’arpent de bois, fixé à huit sous, nous donne une idée de la valeur de ces dons, consistant en sous, que l’on rencontre si souvent. Jean de Percey choisit Pontigny pour le lieu de sa sépulture, en 1255. Ermengarde, sa sœur, épouse de Pierre de Mohomme, propriétaire des dîmes de Soumaintrain, fit beaucoup de bien à l’abbaye. Agnès de Percey, épouse de Hugues de Béru, voulut avoir sa sépulture à Pontigny (1231), et y fonda son anniversaire. L’acte fut passé devant l’official de Brinon.

Après avoir gouverné l’abbaye quelque temps avec beaucoup de sagesse, Jean donna sa démission et se mit au rang des simples religieux, pour