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de l’abbaye de pontigny.

mais il voulut que ce don cessât à sa mort. Il vivait encore en 1264.

Angalon de Seignelay donna alors tous les droits de fief dont il jouissait sur la rivière d’Armançon.

T. iii, p. 149 André de Brienne, seigneur de Venisy, après avoir été long-temps en guerre avec l’abbaye de Pontigny, opéra, en 1184, une réconciliation pleine et entière. « Désirant, dit-il, pour l’amour de Dieu, revenir de mes égaremens, je déclare me désister entièrement de toutes les prétentions que j’avais soulevées contre les frères de Pontigny, et en particulier contre dom Ménars, leur abbé car je m’étais emparé, pour moi et pour mon fils Gaultier, de la justice du bois de Saint-Étienne, quoique je n’y eusse aucun droit. Je reconnais que les habitans de Séant ont un droit d’usage dans ce bois, et que ceux de Venisy n’en ont aucun. J’avais déjà eu des contestations avec l’abbé Pierre pour un étang que je voulais creuser ; je renonce à ce projet, pour ne point nuire aux propriétés des frères. » Ensuite le seigneur de Venisy promet que lui et ses héritiers s’en rapporteront dorénavant à l’archevêque de Sens dans tous les différens qui pourront s’élever entre l’abbaye de Pontigny et eux-mêmes.


JEAN Ier

Jean ne fit que paraître ; il mourut peu de mois après son élection, emportant les regrets de la communauté. La règle était toujours suivie avec