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Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/125

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CONTES ET PARABOLES Uni DDHIQI ES 109

On doit savoir gré au bouddhisme de dous avoir conservé ces charmants récits; mais c'esl à eux qu'il faut rendre hommage, de ce que même l'espril et le décor bouddhistes u'onl point réussi à les gâter.

Résu ii- nous : au considérable apport intellec- tuel el moral du bouddhisme dans la montalito de L'Inde, ue répond pas — tant s'en faut — un égal apport esthétique. En fait de beauté Littéraire, l< i bouddhisme vaut surtout par ce qu'il a tiré du dehors. Mais cela, justement, fail à nos yeux son prix : il non- Livre 1»'- premiers spécimens authen- tiquemenl datés d'une poésie autre qu'hymnique et d'une prose autre que sacrée. Ici. toutefois, à La différence de ce qui s'observe en général, ce n'est pas La Littérature profane qui est sortie de La Littéra- ture sacrée, en s'en détachant comme un fruit mûr: c'est une religion qui s'est assimilé un vaste corps de produits »1<- La muse profane pour le faire servir a ses desseins. Littérairement, Le bouddhisme est donc un fait isolé. < l'est assez dire qu'il ne -aurait servir de transition entre la [' el La II e partiede cet ou\ rage. Pour saisir le lien qui les unit, il nous faut franchir une étape de plus.

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