se prononce toujours de même en toute position, que, par exemple, l’s n’a jamais le son du z, ni le g celui du j[1]. Cela posé, on n’aura point de peine à assigner toujours au c la prononciation qu’il n’a en italien que devant e et i, soit à peu près tch. Le j est la douce correspondante (dj). L’h qui suit l’une de ces consonnes marque une légère aspiration, que d’ordinaire on néglige. Le ç et l'ṣ (pointée !) correspondent respectivement à deux nuances assez peu différentes du ch français.
Sanscrit et prâcrits possèdent un assez grand luxe de nasales, que la transcription différencie par divers signes : m, ṃ, ṅ, ñ, ṇ, n. Mais ces variétés d’orthographe n’intéressent absolument que les indianistes. Tout ce qu’il importe d’en retenir, c’est qu’aucune de ces nasales, sauf l’ṃ, ne donne un timbre nasal à une voyelle précédente : on prononcera donc Jambudvipa comme djammbou- et Indra comme inndra.
Enfin, l’y est une vraie consonne, qui ne
- ↑ Soit donc : Vasantasênâ, comme s’il y avait chaque fois ss, et Bhagavad-Gitâ, avec le g comme dans guitare.