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198 i i - i 1 1 1 1 n\ n m > DE L'INDE

Nisâda, l'ancêtre des race- autochtones et sauvages de l'Inde, qui nait de la cuisse de Vôna ; de Prthu, lils de Vêna, qui trait la Terre (Pjthivî) et en dis tri bue le lait à toute- les créatures ; dos dix Pra- cêtas «Sages»; et la doctrine du Puraûjana, rÂmc vi\ ante qui crée le corps.

Livre V. — Jambudvîpa « l'Ile du Jambu » est l'une des sept lies qui entourent le mont Mêru et composent l'univers : elle doit son nom à un gigan- tesque pommier-rose qui se dresse au dessus d'elle et la signale au regard ; dans cette île est contenue la péninsule gangétique, dont son nom est devenu le synonyme. Le premier roi de Jambudvîpa fut Priyavrata, « dont la dévotion plut aux dieux », ûlsdeManuet père d'Âgnîdhra, « l'allumeur de l'eu ». Leur légende amène la glorification de l'hy- postase du Rsabha « le Taureau » maître de la délivrance. Il eut pour fils les deux Bharatas : celui qui, changé en antilope, recouvra sa forme première, et celui qui contrefit l'idiot; mythes solaires défigurés. Suit une longue description de l'univers, de Jambudvîpa, des mers et des terres, du char du soleil, de la sphère des astres, de la constellation du Dauphin qui est une manifesta- tion de Visnu, des régions de l'abîme, des enfers et de leurs supplices, entremêlée des louanges de Halâyudha ou Sankarsana « le Laboureur », frère aîné de Krsna, qui est une des hypostases de la di- vinité visnuite.

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