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Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/241

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POEMES i.Mdui i - ïï:>

dans ces petites scènes. >-t 1rs réconciliations ne vont pas toutes seules : quelquefois un incident les favorise.

(11) Elle étail bien en colère! et l'époux, là, pros- terné a ses pieds. Mais voici que leur petit garçon profite de l'attitude pour lui grimper sur les épaules. . . Alors elle ne put se tenir de sourire.

Elles non plus, d'ailleurs, si l'époux n'était

aveugle, ae mériteraient d'indulgence. Le voisin.

l'ami, l'hôte moine accidentel trouvent auprès d'elles un accès trop aisé.

(338) I.a nuit est bien ténébreuse, mon mari voyage, la maison est vide : voisin, venez donc me garder des \ oleurs.

(664 i.a belle a ^ii dresser le chien de la maison : il caresse le bon ami. mais aboie quand le mari rentre 1 .

(6<i'.ii Regarde bien, étranger, tandis qu'il fait jour : voici le lit de ma belle-mère, lf mien, celui des ser vantes. Ne t'y trompe pas: ne va pas cette nuit, si tn te lèves, tomber sur mon lit.

Mai- la plupart ont des passetemps plu- inno cents : est-ce leur faute -i l'on prend plaisir à !<•- voir? elles font même au pauvre hère l'aumône do loin- grâce souriante.

(599 I.a bouquetière a do beaux bras . Ce jeune

1. Lorsqu'on manque d'un pareil trésor, il n'est rien tel que le sang froid : « C'est un parent qui m'arrive tout droit de chez mon père », s'écrie i elle en jetant son amant au cou de son époux, o 305

2. El elle les lève en tressant ses guirlandes.

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