LA MORALITÉ ■'■*'
faire supposer que, s'il l'avait voulu, il aurait pu
tirer quelque chose de son propre Eonds '.' Je nesais ; mais ce qu'on peul affirmer en toute assurance, c'esl que l'idée même oe lui en est pas venue an instant.
1. — La m< ib \i.itk
Le théâtre hindou a connu tous les genres, y
c pris le genre ennuyeux : il a eu, comme notre
moyen âge, des pièces où les personnages se sonl appelés Foi, Piété, Concupiscence el Raison, où les tréteaux onl t'ait concurrence à la chaire, et le
dialogue scénique aux itro> erses de la scolastique.
Le premier essai connu de cette muse austère, \r seul qui mérite une rapide mention, c'esl le drame en six actes intitulé Prabàdhacandrôdaya m le Lever
,!.■ la Lune (le la parfaite c aissance », • iposé
au \ I siècle, par le poète Krsnamicra, en l'honneur
d' ■ doctrine moniste où se combinenl le culte de
Visnu el la philosophie 'lu Vêdânta '. < >n y voit le moine Faux-Semblanl qui égare les hommes, la courtisane Hérésie qui les séduit, Piété qui cherche en vain à quel dieu se prendre, Jaïnisme el
©te. L'acte lil se termine par une sorte de farandole, <i"i, d'après la description qu'en donnent les stances accompa- gnatrices, doil être du plus i : * \ issant effet.
I. On se souvient que, pour l'Inde philosophique, chacun des dieux de la Trimùrti est à la fois tous l< s dieux el tout l i a i vers
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