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Page:Henry Blatin - Les courses de taureaux (1868).pdf/54

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liers que séculiers qui jouissent de bénéfices ecclésiastiques ou sont dans les ordres sacrés, d’assister auxdits spectacles. Quant aux engagements, aux serments et aux vœux faits par n’importe quelle personne, université ou collége, de donner ces combats de taureaux, pensant par là, mais bien à tort, honorer les saints ou rehausser une solennité d’une fête de l’Église, car c’est par les louanges de Dieu, les joies spirituelles et les œuvres de piété, et non par ces sortes de jeux, qu’on doit honorer les saints et célébrer les fêtes de l’Église ; quant à tous ces vœux, tant dans le passé que dans l’avenir, nous les prohibons absolument, les cassons et les annulons, et décrétons, et déclarons qu’il faut les regarder perpétuité comme cassés, nuls et sans effets à l’avenir. Et ce nous mandons à tous les Princes, Comtes et Barons feudataires de la sainte Église romaine, sous peine de la privation des fiefs qu’ils tiennent de l’Église romaine elle-même. Quant aux autres Princes chrétiens, seigneurs de terres, ci-dessus dénommés, nous les exhortons dans le Seigneur et leur ordonnons, en vertu de la sainte obéissance, selon le respect et l’honneur dont ils entourent le nom de Dieu, de faire observer le