Page:Herbert - Essai sur la police générale des grains, 1755.djvu/102

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à l’abondance des denrées, qui n’est jamais mieux entretenue que par la liberté. Plusieurs choses ne vont bien, que parce qu’elles ont échappé à la vigilance des Loix. Celles qui touchent aux besoins, ne sauroient être trop simples. Elles ne doivent s’empresser qu’à lever les obstacles, & entretenir la concurrence. C’est elle, qui soutient l’abondance, & qui prévient les trop grandes chertés ; & c’est le moyen le plus sûr de mettre plus d’égalité dans le sort des différentes Provinces & des mêmes sujets. Le concours de plusieurs Marchands, la liberté & la sureté du commerce, sont donc, après la culture, le meilleur remede contre les disettes.