Page:Herbert - Essai sur la police générale des grains, 1755.djvu/292

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larmée par une crainte populaire ?

OBJECTIONS.

DE nouvelles objections se présentent encore. « Si l’on ouvre, dira-t-on, la barrière de l’extérieur, les étrangers en foule viendront sur le champ enlever nos grains ; les bleds renchériront ; les salaires augmenteront ; la subsistance des troupes fera plus dictioile, & plus couteuse. »

Nous courions risque autrefois d’être épuisés tout-à-coup ; quand la permission étoit passagère, les étrangers s’empressoient d’en profiter : mais si la liberté est absolue, & déclarée perpétuelle, ils attendront les