Page:Herbert - Essai sur la police générale des grains, 1755.djvu/30

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grains, & la France en a de permanentes & de momentanées, suivant les occurrences. Cette réflexion seule peut faire penser, qu’il y quelques vices dans les Réglemens sur lesquels nous fondons l’administration & le commerce de nos grains.

En vain nos Loix seront-elles dictées par la prudence, & consacrées par l’usage ; si nous sommes plus exposés aux inconvéniens de la disette, que des États moins fertiles, on ne sauroit s’empêcher de croire que ces Loix si sages en apparence, sont cependant défectueuses ; & qu’elles ne favorisent point assez, ou la culture des terres, ou le commerce des grains. Avant d’en examiner les dispositions, il est à propos de remonter à leur origine.

On trouve peu de Réglemens en France sur la Police des grains,