Page:Herbert - Essai sur la police générale des grains, 1755.djvu/39

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à profit la cupidité des hommes, toujours avantageuse au public, quand les Loix savent la gouverner.

Depuis que l’esprit de commerce a éclairé quelques Nations sur leurs véritables intérêts, on ne les entend point invectiver contre ceux qui font des magasins de bleds ; au contraire, elles les protégent : & si nous avons conservé cet ancien préjugé, c’est que nos Réglemens l’autorisent, en imputant la cherté des grains à ceux qui se mêlent de ce négoce, plutôt qu’à l’intempérie des saisons. Lisez les trois Ordonnances générales sur la Police des grains ; elles commencent toutes trois par une déclamation qui indique la source où elles ont été puisées, & qui se sent de l’esprit qui animoit les Compilateurs. Le préambule