Page:Herbert - Essai sur la police générale des grains, 1755.djvu/65

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genlrale des Grains, ^^ truit : nos Magiftrats aiment 6c cherchent le bien public ; & no- tre auguftc Monarque ne de-^ niande qu'a rdpandre la lumiere & fes bienfaits fur un peuple qu'il cherit. Nous convenons d'un grand principe, c'eft que la libertd eft Tame du commerce ; cependant nous croyons devoir la borner quelquefois , 6c fur-tout pour le commerce des bleds^ que nous rdtrdciffons le plus qu'il eft pof- fible. Nous ne voyons pas que ce meme commerce enrichit nos voifms; 6c que la libertd^ non-feulement approvifionne les territoires les plus ingrats, mais les met en dtat de fournir des grains aux Nations qui en re-; eueillent. Regardons en effet au» tour de nous, nous verrons par- tout r^gner la libertd des grains; except? peut-^tre en Efpagne &