Page:Herbert - Essai sur la police générale des grains, 1755.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

semailles, & frais de moisson, 5000 livres. Si le septier se vend 12 livres, le Fermier tirera 6000 livres de ses bleds, & de son avoine 2000 livres parce que la mesure de l’avoine est double, & se vend un tiers moins que le froment. Ainsi il ne reste au Fermier, que 3000 liv. pour payer ses impôts, fermages, & frais domestiques ce qui n’est pas suffisant. Il faut donc nécessairement, qu’un Laboureur peu opulent épargne sur la culture suivante, dont il peut à peine faire les avances, quoi qu’il ait vendu tous ses grains ce qui le réduit à ne donner que de foibles labours, ou à laisser les terres trop fortes, qui demandent de forts attelages.

Si le bled tombe encore à plus bas prix que nous l’avons supposé, ce qui arrive dans une suite