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Page:Herold - La Légende de Sainte Liberata, 1889.djvu/22

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Vois, ô princesse : les prairies
Vêtent des manteaux éclatants
Gemmés de parures fleuries
Pour fêter le jeune printemps.


Tout, en ce monde, est harmonie :
Que l'amour luise en tes grands yeux,
Car ton existence est bénie
Par les Immortels, rois des cieux.


LE FIANCÉ.

Vierge au front radieux, ô ma candide proie,
L’Aurore, en sa splendeur printanière, pourproie ;
Comme un immense amour emplit le ciel vermeil,
Et le monde, oubliant la douleur passagère,
S’enivre des senteurs de la brise légère.


LIBERATA.

L’orage vient : j’ai vu se voiler le soleil.