Page:Herold - La Route fleurie, 1911.djvu/11

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C’est la douceur candide de l’automne,
C’est le déclin tranquille de Tannée.
Le ruisseau dit sa chanson monotone,
La fleur languit là-bas, déjà fanée.
C’est la mort pâle et timide des choses ;
Le ciel s’embrume et la lumière est floue
Que murmure le soir aux bois moroses ?
Par les rameaux la brise douce joue.