Page:Herold - La Route fleurie, 1911.djvu/13

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Les roses du matin ont parlé d’espérance.
Le ruisseau fraternel murmure doucement
Un hymne ; et l’hymne est pur, et l’hymne est si charmant !
L’heure sourit : c’est une heure de délivrance.
Ai-je connu déjà l’automnale souffrance ?
Je ne sais plus. Le jour est beau, le jour clément,
Le soleil amical emplit le ciel, semant
De perles l’air et sa pieuse transparence.