gardent-ils du froid ? Pense-t-elle quelquefois à celui qui est malheureux ? Où l’attend-elle ? »
Une nuit, Varshneya l’entendit gémir plus encore qu’à l’ordinaire : « Où est-elle ? Que fait-elle ? L’attend-elle, le malheureux ? » répétait-il d’une voix douloureuse. Et Varshneya alors se décida à l’interroger :
« Vahuka, pourquoi te lamenter ainsi ? Tu as, sans doute, des sujets de tristesse. J’ai surpris plusieurs fois tes soupirs et tes larmes. Ne me cache rien. Je suis un ami pour toi. Est-ce en songeant à une femme bien-aimée que tu te lamentes ? »
Vahuka répondit lentement :
« Je songe à un de mes amis. Il était sage, il était heureux. Un jour, pourtant, il offensa les dieux, et, dès lors, il agit en fou. Sa femme est la plus belle et la meilleure qui