et malingre. Il aimait à vivre dans l’ombre, et le peuple ne l’apercevait guère. Il fuyait la foule, et restait caché, quand Nala donnait des fêtes. On n’aurait su dire s’il était brave ou lâche ; il avait, pensait-on, pour seul désir de vivre ignoré.
Nala se plaisait fort à dompter les chevaux ; les plus sauvages ne l’effrayaient point. Il les montait, il les soumettait au joug, et il les réduisait à une extrême douceur. Par amusement il avait défié à la course les plus habiles conducteurs de chars ; il les avait tous vaincus.
Après les conseils où il traitait les affaires du royaume, il lui prenait envie, parfois, de se délasser en jouant aux dés. Il y avait quelque chance, mais il ne gardait point pour lui les gains qu’il faisait ; il les distribuait aux ascètes et aux malheureux. Il arrivait qu’au bruit du