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première, et ses lèvres pourtant s’entr’ouvraient avec une grâce radieuse.
Nala ne pleurait plus. Il avait dompté sa peine : il tiendrait fidèlement la parole qu’il avait donnée.
Damayanti enfin retrouva son courage. Elle parla :
« Qui es-tu, mon beau prince ? Qui es-tu, toi qui es fait pour être aimé ? Héros au visage céleste, j’ai hâte d’apprendre et d’où tu viens et comment tu te nommes.
— Ô belle des belles, mon nom est Nala.
— Je le savais bien, dit gaiement Damayanti, je le savais bien, je t’attendais. »
Elle battait des mains, elle sautillait de bonheur, elle avait de longs rires, doux comme des chansons.
Nala reprit, d’une voix grave :