Page:Hervé le Poitevin - Conduite pour la première communion, avec la vie d'un enfant après sa première communion, pour en conserver le fruit, 1822.pdf/315

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

D. Que fait-on pendant qu’on chante le Magnificat ?

R. On fait allumer les cierges des enfans, et on prépare la croix, les chandeliers et la bannière, qu’on doit porter à la procession.

D. Après que les Vêpres sont finies, que fait-on ?

R. Tous se mettent à genoux, le célébrant entonne le Veni Creator, qu’on continue de chanter à genoux, jusqu’à ce que le célébrant ait entonné la seconde strophe ; après quoi on fait lever les enfans, qu’on conduit processionnellement aux fonts baptismaux, où, étant arrivés, on les range à l’entour.

D. Que fait le célébrant, tous les enfans étant en ordre proche des fonts ?

R. Il se place devant le crucifix qui est sur les fonts ; et, un peu élevé au-dessus de l’auditoire, pour se faire mieux entendre, il chante le verset et l’oraison du Saint-Esprit.

D. Par où commence-t-il la cérémonie ?

R. Par une courte exhortation qu’il fait, 1.° sur l’excellence de la religion chrétienne.

2.° Sur le bonheur d’y avoir été appelé, et d’y être entré par le saint baptême.

3.° Sur les obligations qu’on a contractées par les promesses et par la profession qu’on a faites en y entrant, par l’organe de son parrain et de sa marraine.

4.° Sur les motifs capables de porter à ratifier ces promesses, et à renouveler cette profession dans la conjoncture présente, pour