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D. Qu’est-ce que la grâce de la première communion, considérée en elle-même ?

R. C’est, dit saint Pierre, une participation de la nature divine. C’est, dit un père de l’Eglise, un vif rayon, et comme une portion de la Divinité.

D. Qu’est-ce que cette grâce par rapport à Dieu ?

R. C’est le don le plus précieux de sa bonté et de sa miséricorde.

D. Qu’est-ce que la grâce de la première communion par rapport à Jésus-Christ ?

R. C’est le prix, la valeur et le fruit de ses travaux, de son sang et de sa mort.

D. Qu’est-ce que cette grâce par rapport à un enfant qui l’a reçue ?

R. C’est pour lui un moyen infaillible de salut, s’il a le bonheur de la conserver.

D. Un enfant doit donc beaucoup estimer la grâce de sa première communion ?

R. Oui, et il doit la regarder comme le plus riche trésor qu’il puisse posséder, et par conséquent l’estimer plus que tous les honneurs, toutes les richesses et tous les plaisirs de la vie.

D. Un enfant doit-il craindre de perdre cette grâce ?

R. Oui, puisqu’il ne peut lui arriver un plus grand malheur que de la perdre.

D. Pourquoi un enfant doit-il encore veiller à la conservation de la grâce de sa première communion ?