âge que pour diminuer en sagesse et en sainteté ; et que, par un malheur déplorable, il ne se corrompe à mesure qu’il deviendra plus grand ; et qu’enfin l’avancement de l’âge ne serve qu’à lui apprendre le vice et le libertinage, et à le porter à s’y abandonner avec plus de licence.
D. Enfin, quelle doit être la grande application d’un enfant après sa première communion ?
R. C’est, 1.° de ne pas oublier ce qu’il a appris de la doctrine et de la morale chrétienne.
2.° De conserver les bons sentimens qu’il a conçus dans sa première communion.
3.° D’être fidelle aux saintes résolutions qu’il a prises.
4.° De ne point négliger les pratiques de piété qu’on lui a inspirées.
5.° Enfin, d’avoir soin de travailler à son salut avec crainte et tremblement.
D. Pourquoi un enfant doit-il travailler à son salut avec crainte et tremblement ?
R. Parce qu’il est dans le monde, qui est tout plongé dans la malice, rempli de dangers et de périls pour le salut.
D. Qu’est-ce qu’un enfant doit faire pour se garantir de la malignité du monde, et pour s’y sauver ?
R. Il doit, 1.° y mener une vie saintement occupée, 2.° une vie prudemment réglée.