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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T1.djvu/40

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CHAPITRE II.


Le comte de Wilmington étoit, par sa naissance et par sa fortune, un des seigneurs les plus considérables de la province, où il avoit extrêmement à cœur de se ménager la faveur publique, pour être porté au parlement ; nulle autre considération n’eût pu le déterminer à passer plusieurs mois chaque année dans un séjour qu’il détestoit.

Il avoit coutume de quitter Londres à la fin d’août ; alors suivi d’un train nombreux et entouré de tout l’appareil du rang et de l’opulence, le comte et sa famille se rendoient à Wilmington-Park pour y végéter, comme ils avoient habitude de dire. Le comte durant