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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T1.djvu/60

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Le comte étoit allé à la ville, parce qu’il ne vouloir pas, disoit-il, être détourné de ses importantes occupations par les préparatifs des fêtes, et il ne comptoit revenir que la veille du premier bal.

Les jeunes ladys trouvèrent, ainsi qu’elles se l’étoient imaginé, des secours précieux dans le goût et dans l’adresse d’Emma : elle composa mille jolies devises pour orner la salle du bal et celle du festin ; elle fit servir à ce travail, avec une extrême patience, son aiguille et son pinceau. Les préparatifs de sa toilette lui donnèrent très-peu de distractions : elle n’avoir, à la vérité, que des habits extrêmement simples, mais sa jolie figure embellissoit tout ce qu’elle portoit, et son goût naturel lui avoit appris à arranger artistement ses beaux cheveux autour de sa tête, de la manière la plus agréable, à