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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T1.djvu/63

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principes, à se mêler dans la société de gens dont l’accueil avoit si peu de cordialité. Mistriss Mourtray trouva des distractions, à contempler, en s’extasiant, les ornemens de fantaisie dont le salon étoit enrichi, et Emma se recueilloit en anticipant, dans son imagination, sur les plaisirs de la soirée.

L’arrivée successive de la compagnie vint rompre la contrainte et la cérémonie qui avoient régné jusqu’alors, et les applaudissemens unanimes qui furent prodigués à la décoration élégante des appartenions, rendirent à lady Wilmington toute sa bonne humeur.

Alors elle daigna non-seulement jeter sur Emma un regard d’approbation, mais se ressouvenir que c’étoient son adresse et son habileté qui avoient contribué, en grande partie, à transformer sa maison en un palais de fées.

Ce ne fut qu’après que les danses fu-