Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

voit pas chercher à découvrir, elle gardoit de son côté le silence, jusqu’à ce que se rappelant qu’il étoit parti le jour du bal masqué, elle lui demanda s’il n’avoir pas regretté de ne pas s y être trouvé.

Un léger sourire vint éclaircir pour un moment sa physionomie, et secouant la tête, il dit : je ne crois pas qu’ail y eut là beaucoup à regretter ; mais, miss Mourtray, peut-être n’êtes-vous pas de mon avis ? — Pardonnez-moi, j’en ai rapporté au total une impression défavorable, quoique la nouveauté du spectacle m’ait d’abord amusée ; à travers beaucoup de manques insipides, il y en avoir quelques-uns de très-aimables et de très-gais ; le plus remarquable étoit un diseur de bonne aventure que personne n’a jamais pu découvrir, quoiqu’il, parût connoître tout le monde, et qui racontoit à cha-