Aller au contenu

Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/290

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

d’aucun secours, elle courut précipitamment le long de la galerie, en criant : au feu, au feu ; et l’odeur qu’elle sentit, en passant, confirma entièrement ses craintes.

Il continuoit de régner un profond silence ; elle n’entendoit que l’écho de sa propre voix ; et dans le doute de savoir quelle étoit parmi toutes les portes, celle de la chambre de lord Miramont, elle frappoit indistinctement à toutes ; mais personne ne l’entendoit encore. ; Lorsque ses alarmes augmentèrent, elle redoubla ses cris ; et enfin, une petite voix aiguë, qu’elle reconnut être celle de sir Harry, s’écria : ô ciel ! qu’y a-t-il donc ?

La maison est en feu, répliqua-t-elle. Ah ! lord Miramont ! Où est sa chambre ?

— C’est affreux j c’est horrible, s’écria sir Harry, Me voilà réduit à l’alter-