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Page:Hervey - La Famille de Mourtray T3.djvu/295

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Mais l’objet le plus ridicule, étoit sir Harry Paragon ; il étoit assis, tout tremblant, dans un coin, craignant ce redoutable rhume qui ne sortoit pas de sa pensée ; ses dents claquoient ; il avoit entièrement perdu et le vermillon de ses joues, et, ce qui est encore plus désagréable à dire, l’ébène de ses sourcils. Ses caleçons, bordés de taffetas rose, lui étoient, hélas ! d’un très-foible secours pour préserver du froid ses membres décharnés.

Il se livroit aux plus douloureuses lamentations sur la crainte que sa santé n’éprouvât une atteinte dangereuse, par la nécessité, disoit-il, où il s’étoit trouvé de se lever dans un état de moiteur et de transpiration ; et quelque désir qu’eût lady Wilmington d’être obligeante envers lui, elle avoit beaucoup de peine à écouter patiemment ses doléances sur lui-même,