d’examiner le panneau de plus près ; la pièce en vers libres avait appelé son attention. Il ajouta :
— Et, ce qui est plus extraordinaire encore, c’est que cette inscription a été mise par la dame Ouang, ma femme.
— Comment pouvez-vous afiirmer cela ?
— L’écriture de ma femme m’est parfaitement connue et, de plus, il y a là des allusions qui ne sauraient me laisser aucun doute sur ce que ma pauvre femme elle-même a composé ce morceau. Ce qui n’est pas moins certain, c’est que ceci fut écrit depuis notre terrible désastre. Ma femme est donc toujours vivante et, sans doute, au pouvoir des bandits. Si Votre haute Seigneurie veut bien faire rechercher d’où cette peinture est venue, nous tiendrons sûrement les criminels.
— Certes, je n’y manquerai pas, et je vous en fais la promesse ! s’écria le seigneur Kao ; mais gardons-nous de donner l’éveil.
Le vieux mandarin se leva à son tour. Il appela ses petits-fils, afin qu’ils saluassent leur nouveau précepteur. Tsiun-tchin fut logé dans la maison.