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LA VÉNUS D’ANATOLE

offre un bock ; on va boire le bock. Au café, on rencontre Migue, le pauvre Migue, le boîteux, vous savez bien, Migue, qui demeure à Passy, un peintre de raisins et de plats d’huîtres avec un couteau et un rond de citron dessus. Vous ne connaissez que cela. Migue qui adore Loulou, la grosse blonde de chez Bède, le gargotier ? Ce pauvre Migue, enfin.

— Connais pas !

— C’est singulier ! Migue offre un bock, complimente Anatole Jubeau, nous disons, sur sa trouvaille. Il serre la main de la petite, lui promet sa pratique. Enfin, c’était charmant.

— Mais la Vénus n’avançait pas beaucoup ?