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Page:Hervilly - Les Baisers, 1872.djvu/15

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Tandis qu’elle écorchait, avec foi, les sonates
De quelque malheureux pianiste européen,
Je baisais du regard ses lèvres incarnates ;

Et, parfois, me baissant, — bonheur élyséen !
J’effleurais le ruban pommadé de ses nattes
De ma bouche d’imberbe et maigre lycéen.